dimanche 26 mai 2013

Daniel, the Friendly Ghost.



Ça ne m'est pas arrivé souvent de pleurer intérieurement pendant une prestation musicale. La dernière fois ça devait être lors d'un anniv' au MacDonald's dans ma prime jeunesse, du temps où c'était encore cool de fêter le jour de sa naissance dans un endroit aussi déprimant, avec une catin tout de rouge vêtue qui te chante Joyeux Anniversaire.
Alors que je croyais ce moment noyé à tout jamais dans l'immense océan des souvenirs pitoyables que je collectionne depuis toujours, j'ai retrouvé un peu de cette sensation hier soir.
J'ai vu Daniel Johnston. J'ai vu la fragilité, l'innocence et la tristesse de la vie personnifiée. Et pardon maman, mais c'est lui que j'aurais voulu tenir dans mes bras aujourd'hui et c'est à lui que j'aurais voulu lui dire combien je l'aime. Bonne fête Daniel, bonne fête maman. Tu as enfanté tellement de choses, des images de tes propres démons jusqu'à ceux des autres, que mes câlins n'auraient jamais été aussi tendres, sincères et protecteurs. Car il faut bien se rendre à l'évidence Dani boy, tu n'as jamais su prendre soin de toi et encore moins de ceux qui comptent pour toi. En ce sens, on se ressemble.
Et quand tu seras enfin libéré, j'irai poser un bisou sur le granit sous lequel tu reposes en espérant de tout mon coeur que ta nouvelle vie te donne enfin tout ce pourquoi tu auras souffert ici-bas.
Je ne crois plus en rien, et pourtant je crois en toi Daniel. Parce que je sais que, comme Casper, tu seras toujours là pour guider les âmes en peine.
Quand Kant traitait du sublime et du beau, cette baltringue ne théorisait que du vent. Toi, tu as tout compris, naturellement, et c'est pour cela que tu es mon héros (le numéro 2, après Allen Ginsberg). Ton gros bidon semble rempli de mille et une merveilles qui ne demandent qu'à être exprimées, pour ensuite être adulées par ceux qui ont la chance de pouvoir voir la beauté dans un dessin de maniaco-depressif et qui l'apprécient à sa juste valeur: un création quasi divine venue du coeur et non de la tête (prends ça dans ta face Emmanuel).
Tous les autres ne sont rien alors que toi tu es tout.

Tout ça pour dire qu'hier soir, j'ai pris conscience de l'importance de la vie, aussi pérave soit-elle. Je sais maintenant qu'il faut se torturer autant que faire se peut pour la rendre moins triste, ou encore plus peut-être, pour en tirer quelque chose qui a du sens et qui restera à tout jamais. Et tout ce qui subsistera de nous n'en sera que plus beau.
Merde Daniel, tu me fais écrire des banalités affligeantes. Mais je t'aime quand même.



 


mardi 19 mars 2013

ICH LIEBE DICH


Alors que Mathias s'enferme dans le protectionnisme à outrance, tel un petit Montebourg du peuple France, sur son journal intime qui sent bon le Pélardon et le terroir (son côté Cévenole, même si il en parle peu), je continue de me fourvoyer dans la nécrophilie.
Continuer à aimer une morte, aussi virtuelle soit-elle, n'est pas chose aisée et je me sens de plus en plus honteux à pratiquer ces aller-retour macabres sur le corps de ma bien-aimée. Mais à chacun son onanisme spirituel et HELLHOLE ENTRANCE est définitivement le mien.


Deptford Goth - Feel real


deptfordgoth.com
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samedi 5 janvier 2013

Bedroom / woody allen nerdcore rap




Noah a aussi un autre projet en ce moment, pour les aficionados du genre "hip-hop/rap lil woody allen dork experimental nerdcore":



badroom bandcamp
baraka bandcamp

Police des moeurs




soundcloudbandcamp

vendredi 4 janvier 2013

Moi Bagadule K-K. - Die Jungen


2013 s'annonce froid et lugubre et il faudrait pourtant s'en réjouir. Après avoir passé une année entière dans la peau de la petite Christiane F., je ne suis pas vraiment sûr que celle-ci sera "bonne, joyeuse et heureuse" comme tout le monde le prétend avec le sourire. Mais qu'importe, je suis devenu un grand guerrier, un battant depuis que mon sabre japonais déniché à Emmaüs m'a apporté sagesse et courage.
Alors ma résolution pour 2013: sortir de l'obscurité et aller vers la lumière. Tout en douceur.
Amen.



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mercredi 5 décembre 2012

A chacun son matin.


Chacun son matin. Certains l'aiment câlin, avec un petit bol de ricoré à partager avec sa pépée, d'autres l'apprécient sportif : des push-ups par centaines, de la sueur et une biscotte heudebert, en guise de plaisir superflu. D'autres, encore, le préfèrent nostalgique et cèdent à la mélancolie d'une France d'antan grâce à Banania, l'ami des petits et des grands, sourire radieux des colonies...

Oui, à chacun son matin.

Pour moi, cela ne sera ni câlin, bien que je puisse me câliner tout seul (c'est des choses qui arrivent), ni sportif, ni nostalgique mais un matin tout en DE-LI-CA-TESSE, grâce à cette reprise de Ceremony par Chromatics.





lundi 3 décembre 2012

Street cred' - Essaie Pas.


Essaie Pas - Ccaarrccaajjoouu


A quoi bon le cacher, cela ne trompe personne. De longs mois se sont écoulés et je reste toujours le même jeunot innocent, à la virilité quasi-nulle. Manger des döner kebabs avec des oignions et écouter Future de BOOBA en boucle ne fera pas de moi un homme de la rue, malheureusement. Et comme le dit Sa Sainteté du 92i dans son immense sagesse, "Fais-toi une raison petit bâtard... C'est la vie !" (amen).
Mais à cœur vaillant rien d'impossible et je sais qu'au fond de moi se cache un virillion en puissance qui ne demande qu'à éclore, telle la rose au milieu d'un jardin de ronces. Putain, encore une phrase de lopette.


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