mercredi 29 septembre 2010

Ode à un gros loser.


Pour me sentir mieux je consulte un magnétiseur, un sorcier professionnel qui "sent" mes blessures les plus profondes comme le divorce de papa et maman, les chagrins d'amour qui laissent des prénoms sur la peau, le onze septembre,
la mort du Christ et de tonton Mitterrand, sans oublier celle de mon regretté mi-braque-mi-
épagneul-
breton, piqué un triste jour d'hiver alors qu'on revenait d'une superbe promenade en raquettes - c'est par pudeur et non sans classe que je t'épargnerai mes blessures les plus douloureuses.

Alors mon guérisseur m'apaise, c'est sur. Mais Sage Francis lui me fait comprendre que je ne suis pas seul dans mon malheur et qu'un jour je trouverai un pot à mon couvercle. Un pot sur mesure.

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