"D'une beauté aussi hypnotisante qu'horrifiante, Black Hole transcende les genres en explorant habilement une période particulière de la culture américaine et les ados qui s'y débattent... A l'époque où ce n'était plus vraiment cool d'être un hippie, mais où Bowie était encore un peu trop bizarre."
Charles Burns est le Larry Clark de la bande dessinée, tout comme Nathan Williams est le Larry Clark maladroit du surf rock remasterisé.
Ses traits liquides ont un relent de nausée et ses lourds aplats noirs rendent l'adolescence encore plus obscure et souffreteuse. En fait ses planches font l'effet d'une nuit infernale passée par 39 de fièvre.
Mais venons-en plutôt à l'évidence : Black Hole est la triste et angoissante représentation graphique d'une génération baisée d'avance, d'une jeunesse sacrifiée qui se perd dans la weed, la budweiser et le besoin d'une sexualité débridée et meurtrière... C'est beau, horriblement beau.
Cette vidéo n'a rien d'anecdotique, et pas seulement parce que Charles Burns a dessiné la pochette de Fever Ray. Visez un peu l'ambiance au moment où le crépuscule envahit le ciel...
Ils ont rien pompé. La pochette de Fever Ray a été faite PAR Charles Burns.
RépondreSupprimerCourageux anonyme, pardonne mon approximation.
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