lundi 22 février 2010

Mmmh Victoria

Je sors à l'instant de l'un des concerts les plus touchants de ma toute petite existence de branleur :
Ce soir Beach House jouait au botanique, un charmant microcosme culturel fait de serres et de jardins, esseulé dans la froideur du quartier financier - le genre d'endroit où l'on se sent bien, un peu comme chez mami à l'heure tant attendue du goûter.
Sur scène se trouvaient des champignons géants en fourrure d'un blanc immaculé. Quelle installation intrigante! Al Gore aurait certainement plain l'innocente portée d'oursons polaires sacrifiée pour l'occasion, ce gros lourd aurait crié au génocide! Mais passons, ce n'est qu'un détail.
Le groupe fait donc son apparition devant un public émerveillé et débordant de sympathiques clichés - dont je fais partie bien évidemment (appréciez l'intégrité "intellectuelle" héhé).
La beatbox démarre et là, poupoupoupou, c'est le grand plongeon façon Jacque Mayol (paix à son âme) : une heure de concert en apnée durant laquelle les ondes vaporeuses s'envolent vers la coupole de la rotonde, s'y cognent et rebondissent pour mieux résonner.
Et puis Victoria est si maladroitement belle. Et sa voix... Seigneur dieu sa voix. Difficile de résister à tant de grâce, à tant de sensualité et d'érotisme vintage.
Alalala tout ça pour dire que je suis toujours ému. Beach House m'a tout retourné à l'intérieur, comme un chili con carne un peu trop épicé...

Pour ne rien gâcher et conserver l'atmosphère :

Beach House - Norway

2 commentaires:

  1. "maladroitement belle". je veux etre comme ca quand je deviens une grande fille.
    :p

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