lundi 8 mars 2010

Adieu monde cruel


R.I.P.


Sparklehorse - Sad And Beautiful World



Sparklehorse - Happy Man (Memphis Version)




On ne peut pas dire que Mark Linkous transpirait la joie vivre, ça c'est sûr. Après peut être bien que sa peau était imperméable à l'humidité des Smokey Mountains... Qui sait? Pfff... Je sais pas trop.
Mark n'appartenait pas au clan des winners ; il n'était pas l'un de ces David Guetta(s) à qui tout sourit et qui rêvent de réussite professionnelle et de parade nuptiale au salon de l'auto.
Il a toujours dégusté, qu'on se le dise, et des épreuves il en a surmonté des centaines, bien plus que tous ces cons de koh-lanta réunis : un foireux nouveau départ new-yorkais, une overdose de Vallium couplé à une tonne d'antidépresseurs, la mort clinique, la paralysie et le fauteuil roulant pendant six mois, et puis cette putain de dépression... Il y a de quoi te foutre en l'air tout un mental hein? Il y a de quoi dire merde à tes solides certitudes sur la vie non? Apparemment... Parce qu'hier il s'est explosé le crâne... C'est tragique, surtout qu'il semblait avoir repris des couleurs ces derniers temps (à voir absolument : http://www.dnots.com/).
Mais passons! Mark Linkous était un génie discret, le genre de poète qui arrive à te sublimer le café infect qu'on te sert dans un dinner sans air-conditionné et la mouche tombée sur l'oeuf au plat. Je suis ému...

Pour se souvenir de la simplicité de l'homme :


Pour se souvenir de la beauté de l'homme :



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